#Retraites | Le pragmatisme patronal face au dogmatisme de la CGT

Après le pouvoir d’achat, les hausses de salaires et le blocage des raffineries en novembre dernier, Philippe Korcia était invité à débattre, par la rédaction de La Provence, face à Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD CGT 13, sur fond de grève massive et dure.

La réforme des retraites, mais pas que...

Un débat tendu qui a opposé deux visions diamétralement antithétiques de la société et de notre pays, qui doit avoir le courage de se reformer pour Philippe Korcia.

Au dogmatisme passéiste, immobiliste et pernicieux de la lutte défendue par Oliver Mateu, Philippe Korcia a revendiqué la capacité d’adaptation et la place centrale des entreprises dans une société qui évolue et se transforme aujourd’hui plus que jamais : « Je suis fortement attaché au système de retraite par répartition, qui constitue un progrès social majeur d’après-guerre. Dans le même temps, il faut se rendre à l’évidence, il y a deux fois moins d’actifs, aujourd’hui pour assurer le financement d’un nombre de retraités en augmentation sensible ces vingt dernières années. »

La violence du discours et l’irrationnalité des arguments portés par la CGT dans ce débat ne sont pas acceptables dans une démocratie telle que la nôtre.
Pour Philippe Korcia, « les représentants du peuple, ce sont les parlementaires pas des syndicalistes dogmatiques et démagogiques qui utilisent des discours agressifs, menaçants, violents. »

L’emploi des séniors a constitué dans ce débat un axe majeur de l’engagement de Philippe Korcia : « En repoussant de deux ans l’âge de départ à la retraite, nous accordons enfin un rôle majeur aux séniors dans l’entreprise : nous leurs donnons toute leur place dans la création de richesse à venir. Ce sujet devrait être pris en main par tous les partenaires sociaux, avec sérieux et constructivité. » Le Medef a fait plusieurs propositions dans ce sens pour le cumul emploi retraite, les retraites progressives et les dispositifs de formation.

Le président de l'Upe 13 n’a pas hésité à rappeler que cette réforme est celle du gouvernement et en aucun cas celle du Medef. En revanche, le Medef considère que l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans constitue la seule solution viable pour pérenniser l’équilibre financier du système de retraite par répartition auquel nous tenons tous.

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